Au cours de la séance qui s'est tenu dans la nuit du mardi 4 août au mercredi 5 août 1789, l'Assemblée constituante, ayant pour mission de donner une constitution au Royaume de France (843 - 1791) et donc de changer le régime social, économique et politique, met fin au système féodal.
Le Club Breton se réunissait au café Amaury à l'angle de l’avenue de Saint-Cloud et de la rue Carnot à Versailles |
A l'initiative du Club breton, futur Société des amis de la Constitution puis club des Jacobins, avant l'adoptionn de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen le 26 août 1789, l'Assemblée
constituante déclare abolis tous les droits
et privilèges féodaux ainsi que de tous les privilèges des classes, des
provinces, des villes et des corporations.
La Nuit du 4 août 1789 est,
de ce fait, le moment de destruction de l'Ancien régime, un événement
fondamental de la Révolution française.
L'Assemblée
constituante est alors présidée par Isaac-René-Guy Le Chapelier, né le 12 juin 1754 à Rennes, guillotiné le 22 avril 1794 à Paris, quatrième président de l’Assemblée nationale constituante du 3 au 16 août 1789. Il fut, avec Lanjuinais, Defermon et Coroller, l'un des fondateurs du Club breton, ancêtre du Club des jacobins, où, quelques jours avant l'ouverture des États généraux, les députés de Bretagne se réunirent pour débattre ensemble de leur attitude, avant d'être rejoints par des députés d'autres provinces. Lorsque, après les journées d'octobre 1789, le club se transporta à Paris, s'installant au couvent des Jacobins et prit le nom de Société des Amis de la Constitution, Le Chapelier en devint le premier président. Isaac Le Chapelier est l’auteur de la loi qui porte son nom, du 14 juin 1791. La loi Le Chapelier interdit les corporations, le compagnonnage, les coalitions ouvrières et le droit de grève.
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Le Chapelier succéde à François Alexandre Frédéric, duc de La Rochefoucaud-Liancourt (François XII de La Rochefoucauld).
Épris de progrès technique, le duc de La Rochefoucaud-Liancourt a notamment fondé la ferme modèle de Liancourt en 1769, l'École d'Arts et Métiers en 1780 et la Caisse d'Épargne et de Prévoyance de Paris (première caisse d'épargne en France) en 1818. Il était aussi membre de l'Académie des sciences.
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